Nous voulons de vraies négociations, signez notre pétition

Après quatre réunions de NAO. Les syndicats n’ont toujours pas reçu la majeure partie des informations demandées pour négocier notamment :

  • les grilles de salaires appliquées chez Smile
  • Les indicateurs statistiques sur les salaires
  • le bilan de situation comparé hommes/femmes permettant de négocier l’accord d’égalité femme/homme

Pire, Smile refuse de négocier le montant de l’enveloppe des augmentations avec les syndicats. Les enveloppes d’augmentation ne seront même pas dévoilées.


La seule réponse de Smile sur la question des salaires est de laisser en place un système d’augmentation individuel sans discuter des montants. Autant dire qu’il n’y a rien à discuter sur les augmentations.


Si certes, les négociations ont permis d’avancer sur quelques questions comme notamment la possible distribution du 13eme mois en 12 fois, nous voulons que les négociations sur les salaires avancent. A côté de cela, nous devons actuellement négocier un accord d’égalité femme/homme sans avoir de rapport sur la situation. L’expert mandaté par le Comité d’entreprise pour assister ces négociations n’a même pas les données pour commencer à travailler.


L’intersyndicale rappelle que la direction est tenue d’engager des négociations au titre notamment de l’article L2242-13. Pour être de bonne foi, la direction doit considérer les propositions syndicales en matière de salaire et au minimum faire des contre-propositions.
Comment comprendre que presque deux mois après l’ouverture des négociations aucun document chiffré n’ait été donné aux syndicats.


Ce blocage ne pourra être levé que si tous ensemble nous nous adressons à la direction. Pour faire bouger les lignes, signez la pétition pour des négociations sérieuses et loyales incluant la question des salaires. Signez notre pétition

Pétition pour de vraies négociations à Smile

Nous souhaitons que de vraies négociations soient ouvertes chez Smile. Nous nous reconnaissons dans les revendications portées par les syndicats et souhaitons qu’elles soient négociées avec la direction.

Pour que cette négociation aboutisse, nous demandons à la direction de donner aux syndicats toutes les informations nécessaires.
La questions des salaires est au coeur de ces négociations. Nous demandons franchement à la direction qu’elle donne aux syndicats les informations sur les augmentations pour l’année à venir. La négociation collective ne peut se résumer au renvoi à des augmentations individuelles opaques.

Alors que nous observons dans l'entreprise des départs de plus en plus importants, nous pensons que le dialogue social doit être une des priorités de l'entreprise.

Pour vous tenir informé de l'actu sociale et des NAO

Venez discuter sur slack :

http://smile-group.slack.com Channel #nao2017 et #ce_chsct_dp_ds

Retour de la direction sur les revendications intersyndicales

Aucune décision n’est actée. Voici le retour que nous avons eu sur les revendications portées suite à votre sondage auprès des salariés.

Le 13eme mois à Smile ne constitue pas une réelle prime. Les salaires négociés sont versés sur 13 mois au lieu de 12. Nous pensons que le versement sur 12 mois serait plus avantageux (voir enquête salariés sur la question).

 

Réponse : La solution est envisageable. La prime de 13eme mois serait distribuée chaque mois sans être supprimée.

Le Code du travail prévoit qu’au retour de maternité, les femmes puissent bénéficier d’une augmentation égale à la moyenne des augmentations à poste comparable. Nous demandons que soit mis en place à Smile un dispositif afin de respecter la législation.

 

Réponse : Ce droit sera réinscrit dans l’accord ou plan d’égalité homme femmes. Un livret sur la parentalité sera édité par Smile permettant d’informer sur ce droit.

Cette augmentation correspond à l’évolution générale des salaires des cadres pour 2017. Nous souhaitons que les smiliens bénéficient d’une augmentation générale des salaires afin de suivre l’évolution nationale. Les augmentations individuelles peuvent bien évidemment s’ajouter à cette augmentation générale.

Réponse : Smile souhaite procéder à des augmentations individuelles. Le montant des enveloppes ne sera pas communiqué.

La part financée par l’employeur est passée cette année de 50 à 70 %, ce qui est en soit déjà un progrès. Cependant les élus, ont découvert que la Convention collective nationale des cadres prévoit le financement d’une prévoyance plus coûteuse à 100 % par l’employeur. Dès lors, nous demandons à ce qu’à minima Smile finance la prévoyance choisie à 100 %

 

Réponse : La direction n’a pas encore fini d’étudier la question

Les RTT revendues sont majorées à 10% ce qui est en dessous de la convention collective qui prévoit une majoration de 20 à 35%.
La convention collective définit que, pour être au forfait jour, les salariés doivent être à minima payés 120% des minimas conventionnels. L’accord d’entreprise de Smile prévoit une paie à minima de 115%. Il faut que Smile se conforte à la convention.

Réponse : N’a pas encore étudié la question.

Le budget social du CE est de 50k cette année (0.16% de la masse salariale). Ramené au nombre de salariés, ceci donne environ 59€/an/salarié.
Avec un budget si faible, il est impossible de mettre en place une activité sociale à Smile. C’est très dommageable car un CE avec des activités et des avantages permettrait d’améliorer les relations sociales au sein de l’entreprise.

Réponse : Une augmentation est envisageable. Mais la direction n’a pas fourni de chiffres

Depuis un an, les assistant(e)s se sont vus attribuer un salaire sur objectifs. Ils/Elles n’ont cependant que très peu de prise sur les objectifs fixés. Nous demandons donc la transformation de cette prime en salaire fixe.

 

Réponse : La mise en place de cette prime sur objectif aurait porté ses fruits… La direction n’envisage pas de la modifier

La participation aux bénéfices de l’entreprise est distribuée pour 60 % en fonction du salaire. Nous proposons de faire baisser ce poucentage et lui substituant un critère égalitaire.

Réponse : Il est peut être envisageable de négocier une baisse du critère de salaire dans la distribution.

Le paiement des jours “congé enfant malade”. Le code du travail permet aux parents de prendre entre 3 et 5 jours de congé sans solde pour garde d’enfant malade (L1225-61). Nous demandons à ce que l’entreprise maintienne le salaire pendant les congés enfant malade.
D’autres conventions collectives (industrie, commerce) garantissent des droits sur ce point, la nôtre non. Nous demandons une politique volontariste de l’entreprise.

 

Réponse : La mise en place de ce droit est refusé en l’état. Smile réfléchit au paiement des congés « enfant malade » pour les enfants subissant une hospitalisation.

Les anciens salariés d’OW travaillent 220 jours par an lorsque les smiliens travaillent 218. Il n’ont pas le même nombre de RTT.

 

Réponse : La direction refuse la proposition et invite les salariés à signer l’avenant de forfait jour.

 

Pour permettre la progression équitable des carrières, nous demandons à ce que Smile participe aux frais de garde d’enfants en cas de contrainte professionnelle. En cas de déplacement occasionnel imposant la nuit hors du domicile personnel l’entreprise devrait participer aux frais de garde d’enfants.

 

Réponse : Refus

La convention collective, par un accord de 2014, prévoit le complément du salaire à 100% pour les salariés ayant plus d’un an d’ancienneté. Ce droit est mis en place à Smile, mais de nombreux salariés n’en n’ont pas bénéficié.

Pour que la garde des enfants soit partagée plus égalitairement dans le couple, nous pensons que le congé paternité doit être allongé et demandons à l’entreprise d’agir en ce sens en ajoutant une semaine à ce congé.

 

 Réponse : refus

Les commerciaux se sont vu imposer une nouvelle façon de calculer leur variable. Il n’est plus délivré au prorata de la complétion de l’objectif. Le seuil de déclenchement est maintenant à 70%.

 

Réponse : refus

Pour toucher les primes sur objectif, il faut depuis deux ans être présent dans l’entreprise au moment du versement de la prime. En cas de départ, le salarié perd donc sa prime. Nous demandons le paiement de la prime au prorata de la complétion des objectifs en cas de départ.

Réponse : refus

Afin d’éviter que certain salariés ne soit sous-payés, nous souhaiterions établir des salaires minimums à Smile en fonction des types de postes et agences. Ceux ci doivent être connus de tous.

Réponse : refus

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