Nous avions vu juste !

Nous avions indiqué dans notre article précédent que Smile refusait de négocier. Visiblement, nous ne nous étions pas trompés…

Nous avons obtenu une nouvelle réunion le 2 septembre, mais nous sentions qu’il y avait un loup.

Voici un résumé des échanges.

Smile affecté par nos mots ?

Il semble que la Direction soit sensible à nos écrits, mais pas suffisamment pour en tenir compte dans les actes.

En effet, il nous a été reproché d’écrire que c’était le « Directeur Général France » qui avait changé de position lors des négociations. Alors que c’est tout à fait vrai: M. Perdrijat Ludovic, avec toute la qualité de son poste, doit pouvoir assumer pleinement les prises de position de la Direction de Smile France qu’il représente. Ce n’est pas atteindre à sa personne que d’évoquer le décisionnaire final de la situation.

De plus, nous indiquions la coïncidence de reporter la négociation après les élections comme une entrave pour la CGT de communiquer auprès des salarié·e·s pour les élections. Il nous a été affirmé avec aplomb que ce choix de report n’avait rien à voir avec les élections… Nous vous laisserons juges.

Et pour finir, il nous a été reproché de faire de la diffamation en disant que la Direction souhaite probablement créer un syndicat maison. Le mot « probablement » n’est pas là pour rien, vous en conviendrez. Pour autant… nous pouvons vous confirmer qu’un syndicat CFDT essaye bien de s’implanter à Smile pour explicitement concurrencer la CGT.

Pour rappel, et d’après les récits des anciens salarié·e·s, la dernière fois que la CFDT s’est implantée à Smile, c’était pilotée par la Direction de l’époque, dans le but de s’arranger sur un départ d’une personne. Personne qui, en tant que Délégué Syndical, a pu signer la mise en place du forfait jours en ne respectant pas les minimums de salaire de la convention collective des catégories normalement concernées.

Bien évidemment, nous ne tenterons aucun parallèle entre ses événements, et nous n’affirmons rien en l’absence de preuve.

La CGT propose, la DG refuse

Smile a donc décidé de refuser l’accès aux canaux de communications, car « nous parlons trop mal de la Direction ».

Nous leur avons expliqué que nos articles ne sont jamais gratuits, et se basent sur leurs réponses lors de nos négociations.

Pour autant, notre objectif est bien l’intérêt de salarié·e·s, par conséquent, nous proposons pour faire redescendre en pression et de permettre une discussion de fond de :

• Supprimant l’article précédent
• Faire des excuses publiques sur le contenu de l’article en question

La Direction a répondu que ce ne serait pas suffisant.

La CGT étant dans une démarche de construire un dialogue sociale, demande donc quel serait les actions que nous pourrions faire pour permettre un retour sur la table de négociation ?

La Direction indique ne rien avoir à proposer pour qu’ils puissent changer d’avis et nous permettre d’accéder aux canaux de communication…

Ça bloque dur là-haut

Par conséquent, la Direction de Smile a décidé seule, malgré notre bonne volonté, de ne pas continuer ses négociations. Comme quoi, nous n’avions pas tort quand nous disions que Smile refuse de négocier…

Nous rappelons que cette négociation et que trouver un accord est bien une obligation légale, puis c’est ce qui est inscrit dans notre accord d’entreprise signé en 2023 par la Direction :

ARTICLE VI – CRÉATION DE CANAUX DE DISCUSSION‬

‭Les‬‭ parties ‬‭n’ayant ‬‭pas ‬‭trouvé ‬‭d’accord ‬‭sur ‬‭l’utilisation ‬‭des ‬‭moyens ‬‭de‬‭ communications ‬‭des ‬‭tchats‬‭ en‬ ‭ligne ‬‭de ‬‭la‬‭ Société,‬‭ cette partie ‬‭sera ‬‭discutée‬‭ ultérieurement‬‭ lors‬‭ d’une nouvelle‬‭ négociation‬‭ dans‬ ‭les‬ ‭3 années suivant la signature. Ceci permettant par conséquent un avenant à cet accord.‬

Par conséquent, en bloquant ainsi, Smile pénalise tous les salarié·e·s et le CSE dans le droit de communication.

Nous rappelons aussi que cette négociation était une injonction de l’Inspection du Travail à mettre en place des outils adaptés à l’organisation du travail.

Cela envoie un très mauvais signal aux salarié·e·s sur l’objectif de la Direction et sur le respect du droit.

Continuons à communiquer

En attendant que la Direction reprenne de plus sages décisions, nous vous invitons à vous inscrire aux différents canaux d’informations :

• Newsletter
• Discord
• Signal (nous demander le lien par e-mail)

Et surtout, c’est vous le lien avec les collègues qui n’ont pas toutes ses infos, donc parlez en autour de vous !