
Nous avions entamé la deuxième partie de la négociation sur le droit de communication à Smile.
Sauf qu’il y a eu un revirement particulièrement illogique de la part du Directeur Général France, si ce n’est pour ne pas dire ne respectant pas le cadre loyal d’une négociation.
Ce qu’il s’est passé
- La négociation était prévue dès janvier 2025 pour s’effectuer sur l’année.
- Elle a commencé le 3 juin 2025.
- La CGT a envoyé ses revendications le 17 juin 2025.
- Le 31 juillet, après de multiple relance faite à la Direction, nous recevons un e-mail indiquant vouloir suspendre les négociations pour les reprendre après les élections CSE (c’est-à-dire, dans les faits, en 2026 !)
Pas de réelles justifications
Cette négociation est simple, et nous étions quasi d’accord sur le contenu. D’ici à la fin d’année, nous aurions pu finir 5 fois ses négociations.
Nous y voyons que l’expression de non-sincérité de la négociation, dont le seul but est d’entraver la CGT pour les élections dans la communication auprès des salarié·e·s.
Malgré notre explication sur le fait que cela n’était pas justifié, et que nous pouvions la finir en moins d’un mois, la Direction signe et persiste, brisant ainsi toute idée de dialogue sociale.
Qu’on ne vienne pas dire que la CGT est trop radicale !
Mais pourquoi ce blocage de la Direction ?
Les élections vont avoir lieu vers novembre 2025, et comme la CGT est la seule organisation syndicale qui défend les salarié·e·s, la Direction voudrait bien la voir disparaitre.
Signe que notre utilité est bien là. Pour rappel, la part des licenciements sur les départs est passé de 7% en 2023, à 18% en 2024 ! 1 Sans compter les Ruptures de Période d’Essai, ou les Ruptures Conventionnelles, parfois insistantes. Bref, nous avons toujours accompagné les collègues dans ses périodes difficiles.
La Direction souhaite probablement se préparer à créer ce qu’on appelle « un syndicat maison« , c’est-à-dire un syndicat créer de toute pièce par la Direction (parfois CFE-CGC, CFDT, CFTC, etc). Ce syndicat serait constitué de personnes choisies par Smile qui ne feraient que valider ce que dit la Direction. Ces personnes peuvent parfois avoir des primes sur objectif pour mettre des bâtons dans les roues de syndicat indépendant et combatif comme la CGT.
Vous l’aurez compris, votre mobilisation sera nécessaire pour que l’implantation d’un syndicat maison n’arrive pas. Pour cela, n’hésitez pas à en parler à vos collègues pour les informer de l’éventuelle future stratégie de Smile.
La CGT comme sûreté
Si vous avez un doute, nous pouvons déjà vous affirmer que pour les élections du CSE de 2025, nous aurons la même démarche que l’année précédente en termes de représentativité.
C’est-à-dire que nous présentons sur nos listes des salarié·e·s syndiqués et NON-syndiqués. L’objectif est d’avoir des élu·e·s actifs, qui œuvre pour la défense des intérêts des salarié·e·s.
De plus, l’objectif est d’avoir une représentativité sur tout le territoire en faisant en sorte d’avoir des Élu·e·s dans chaque agence, ce que n’arrivent pas à faire les autres listes.
Si vous souhaitez participer à cette aventure et assurer une vraie représentativité, n’hésitez pas à nous contacter.
- Voir compte rendu CSE de juin 2025 : https://cse.smile.fr/compte-rendu-de-reunion-juin-2025/
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