En l’état, la CGT-Smile n’est pas favorable à l’accord de communication syndicale
En effet, la principale demande motivant la demande d’ouverture de négociation par notre organisation concernait la communication numérique des syndicats.
La direction de l’entreprise refuse toujours de donner aux organisations syndicales la possibilité de faire parvenir par mail des communications.
Alors que le télétravail est généralisé, qu’une moitié des salariés sont en mission chez des clients et que les rencontres en agence sont presque impossibles, la CGT-Smile estime que les moyens mis à sa disposition pour informer les salariés sur les négociations en cours et sur le dialogue social sont insatisfaisants.
Les organisations syndicales ont la responsabilité de négocier et signer les accords au nom de l’ensemble des salariés de l’entreprise. Le droit du travail évolue, ouvrant la possibilité de conclure, au niveau de l’entreprise, des accords moins favorables que le code du travail ou la convention collective.
Dans ces conditions, le dialogue social ne peut exister sans une large information des salariés afin qu’ils soient partie prenante et décident avec les syndicats des engagements.
La convention collective prévoit explicitement que :
“La direction et les délégués syndicaux prendront en commun toutes les dispositions utiles pour assurer, au moins semestriellement au personnel en mission de longue durée pour raisons de travail, la transmission de l’information syndicale propre à l’entreprise”
Nous ne souhaitons pas d’un accord au niveau de l’entreprise sans possibilité de transmission des communications syndicales.
La réponse faite par l’entreprise n’est pas consistante. L’entreprise propose un panneau d’affichage numérique. Il s’agirait d’un espace sur Google Drive afin de déposer des communications. Sans que les salariés ne soient avertis de la présence de communication, il est plus qu’improbable qu’ils consultent cet espace.
La communication numérique des syndicats existe déjà dans de nombreuses sociétés de notre même secteur d’activités (CGI1, GFI2, OPEN, etc.). Ils ont la possibilité d’envoyer des e-mail aux salarié·es. Pourquoi pas nous ?
En dernier ressort, la CGT-Smile a proposé que des mails puissent être envoyés afin d’avertir les salariés de la mise à jour des dits panneaux numériques en mentionnant l’objet des communications.
Cette demande n’a pas été entendue.
C’est pourquoi en l’état la CGT Smile ne signera pas cet accord.
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